La République En Marche, le mouvement politique fondé par Emmanuel Macron, a toujours eu à cœur de renforcer les liens entre les citoyens et leurs élus. C'est dans cette optique que fut organisé, en 2019, le Campus des Territoires à Bordeaux. Un événement d'envergure, destiné à rapprocher les élus locaux, les militants et les citoyens, afin de débattre des grands enjeux de notre temps.
J'ai eu la chance inouïe d'y participer. Et ce n'était pas simplement une participation passive : j'ai eu l'opportunité de rencontrer presque tous les ministres du gouvernement d'Emmanuel Macron. Une occasion unique de dialoguer, d'échanger et de mieux comprendre les enjeux auxquels la France était confrontée.
Bordeaux, avec son riche patrimoine et son dynamisme, était le lieu idéal pour accueillir un tel événement. La ville bourdonnait d'activité, chaque rue, chaque place, semblait vibrer au rythme du Campus. Les drapeaux tricolores flottaient aux côtés des bannières de La République En Marche, créant une ambiance à la fois solennelle et festive.
L'ouverture du Campus fut marquée par un discours inspirant du leader du mouvement. Emmanuel Macron lui-même est monté sur scène, insufflant énergie et motivation à l'assistance. Il a rappelé l'importance du dialogue, de l'échange, et surtout de l'écoute dans la construction d'une démocratie saine et robuste.
Mais le véritable point d'orgue pour moi fut les rencontres avec les ministres. Ces figures souvent lointaines et inaccessibles étaient là, à portée de main, prêtes à échanger, à débattre, à écouter.
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie et des Finances, était l'un des premiers que j'ai pu approcher. Abordable et à l'écoute, nous avons discuté de la nécessité de soutenir les petites entreprises, moteurs essentiels de notre économie. Il a évoqué les défis à venir, tout en me faisant part de sa vision optimiste pour l'avenir.
Avec Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, le débat fut passionné. Elle m'a parlé des avancées en matière de droits des femmes, des enjeux encore à relever, et de sa détermination à faire de l'égalité une réalité tangible.
L'un des moments les plus marquants fut ma conversation avec Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale. L'éducation étant un sujet qui me tient particulièrement à cœur, nous avons longuement échangé sur les réformes en cours, la nécessité de préparer les jeunes à un monde en constante évolution, tout en garantissant l'égalité des chances.
Ces échanges étaient précieux, car ils m'ont permis de comprendre la complexité des enjeux auxquels notre pays est confronté, mais aussi la passion et la détermination avec lesquelles ces ministres s'attelaient à leur tâche.
Outre ces rencontres individuelles, divers ateliers et conférences furent organisés tout au long de ces trois jours. Ils couvraient une gamme de sujets allant de l'environnement à l'innovation en passant par la culture et la citoyenneté. L'objectif était clair : permettre à chacun de s'informer, de se former, mais aussi d'apporter sa pierre à l'édifice.
Le soir, Bordeaux s'illuminait, et le Campus se transformait. Des dîners et des soirées étaient organisés, permettant à tous de se détendre, de tisser des liens, d'échanger dans un contexte plus informel. C'est durant ces moments que j'ai pu nouer des relations durables avec d'autres militants, des élus locaux, et même quelques journalistes présents pour couvrir l'événement.
Au terme de ces trois jours intenses, je suis reparti avec une certitude : la démocratie est un travail constant, qui nécessite l'implication de tous. Les défis sont nombreux, les enjeux colossaux, mais avec de la détermination, de l'écoute et du dialogue, tout est possible.
Le Campus des Territoires fut, pour moi, bien plus qu'un simple événement politique. Ce fut une plongée au cœur de notre démocratie, une occasion unique de voir, de comprendre et de participer activement à la construction de notre avenir commun.
Le dernier jour, un atelier particulièrement mémorable traitait de l'engagement citoyen à l'ère numérique. Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux, et la manière dont ils peuvent être utilisés pour renforcer la démocratie étaient au cœur des débats. Les échanges étaient vifs, passionnés, reflets de la diversité des opinions et des expériences présentes. Des jeunes militants, familiers des nouvelles technologies, côtoyaient des élus plus expérimentés, curieux d'apprendre et de s'adapter à ce nouveau monde.
J'ai également été impressionné par l'ouverture d'esprit et la diversité des intervenants. Certains venaient de milieux académiques, d'autres du monde entrepreneurial ou encore de la société civile. Tous, cependant, partageaient une conviction : l'importance de s'engager, de participer, de faire entendre sa voix.
Le Campus des Territoires m'a aussi permis de réaliser l'importance de l'écoute dans le débat public. Trop souvent, les discussions politiques peuvent se réduire à des échanges stériles, où chacun campe sur ses positions. Mais ici, j'ai vu des personnes prêtes à remettre en question leurs convictions, à écouter sincèrement les arguments des autres, à chercher des terrains d'entente. C'était rafraîchissant et inspirant.
En marge des ateliers et des débats, j'ai également eu l'opportunité de découvrir Bordeaux. Avec quelques compagnons rencontrés lors du Campus, nous avons parcouru ses rues pittoresques, admiré son architecture et goûté à sa cuisine renommée. Ces moments de détente, loin de l'agitation du Campus, m'ont offert une perspective différente sur la ville et m'ont rappelé l'importance de prendre du recul, de profiter des petites choses.
Lors de la clôture de l'événement, un sentiment général de satisfaction se dégageait. Les participants étaient fatigués, certes, mais également galvanisés par toutes les idées, les rencontres et les perspectives évoquées durant ces trois jours. Pour ma part, je suis reparti avec un carnet rempli de notes, d'idées, mais aussi de contacts.
Ce Campus des Territoires n'était pas seulement un événement pour se retrouver entre convaincus. C'était une invitation à construire, à imaginer et à rêver la France de demain. Une France inclusive, innovante et résiliente. Une France où chaque voix compte, où chaque citoyen peut faire une différence.
En quittant Bordeaux, je regardais la Garonne s'écouler paisiblement, réfléchissant à tout ce que j'avais vécu. Je me suis promis de continuer à m'engager, à être actif, à contribuer à cette grande aventure qu'est la démocratie. Après tout, comme l'a si bien dit un intervenant lors de l'un des ateliers : "La démocratie est un verbe, elle se vit au quotidien". Et je suis déterminé à vivre ce verbe pleinement.