La Grande Marche Europe en Haute-Garonne : Mon aventure au cœur du mouvement
2018 était une année électrique pour la politique française. Avec les élections européennes à l'horizon, les enjeux étaient énormes. Le parti de La République En Marche avait décidé de lancer une initiative d'envergure : la Grande Marche Europe. J'ai eu le privilège d'être au cœur de cette effervescence en Haute-Garonne.
Le 07 juillet 2018, à Muret, près de Toulouse, le Conseil des territoires de La République En Marche en Haute-Garonne se tenait. Une date et un lieu gravés à jamais dans ma mémoire. En tant que membre de l'équipe départementale, spécifiquement en charge de la logistique et de la mobilisation des adhérents, ma mission était double. Premièrement, m'assurer que cette journée se déroule sans accroc. Deuxièmement, et c'est sans doute le plus passionnant, être l'interface entre le mouvement et les militants.
Dès les premières heures du jour, la salle bourdonnait d'activité. Tables, chaises, microphones, brochures, tout devait être prêt pour accueillir les nombreux militants attendus. Mon équipe et moi courions dans tous les sens, mais toujours avec le sourire. Car nous savions l'importance de cette journée pour notre mouvement.
Au fil de la journée, ce qui m'a le plus marqué, c'est cette énergie, cette passion qui animait chaque militant. Qu'ils soient de Beauzelle, Blagnac, Fenouillet, Gagnac, Aucamville ou Launaguet, ils avaient tous cette flamme dans les yeux, cette volonté de faire bouger les choses, d'être acteur du changement.
En tant que coordinateur des villes citées, j'avais une responsabilité majeure : mobiliser les militants et organiser les actions de tractage. La mission était claire : aller à la rencontre des gens, les écouter, recueillir leurs points de vue, sans jugement, afin de mieux comprendre leurs attentes et leurs préoccupations vis-à-vis de l'Europe.
La tâche n'était pas aisée. Il fallait, certes, convaincre les citoyens de l'importance de leur voix, mais aussi rassurer, informer et parfois débattre. Les journées étaient longues, souvent épuisantes, mais chaque discussion, chaque échange était une récompense en soi.
J'ai eu l'occasion de rencontrer des personnes de tous horizons, de tous âges, avec leurs histoires, leurs espoirs et leurs craintes. Ces rencontres m'ont enrichi, m'ont ouvert l'esprit et renforcé ma conviction que notre démarche était juste. Nous n'étions pas là pour imposer un point de vue, mais pour écouter et construire avec les citoyens.
Cette Grande Marche Europe a été l'occasion de vivre des moments inoubliables. Comme ce jour à Blagnac où, sous une pluie battante, nous avons continué notre mission, discutant avec des habitants abrités sous leurs parapluies. Ou encore à Aucamville, où nous avons été invités à partager un café chez une dame âgée qui voulait nous parler de sa vision de l'Europe.
Tous ces échanges, toutes ces voix ont été compilés, analysés et ont permis au mouvement de construire son programme pour les élections européennes. J'étais fier de savoir que notre travail sur le terrain, notre engagement, avaient contribué à cette démarche participative.
Lorsque je repense à cette période, je mesure la chance que j'ai eue de faire partie de cette aventure. La Grande Marche Europe en Haute-Garonne, ce n'était pas seulement une campagne politique. C'était une expérience humaine, un partage, une écoute, une ouverture sur l'autre.
Cette initiative, qui a été mise en place dans toute la France, est le reflet de ce que devrait être la politique : un échange, une construction commune. Je suis convaincu que c'est en allant à la rencontre des citoyens, en les écoutant, en les impliquant, que nous pourrons construire une Europe qui leur ressemble, une Europe forte, unie et solidaire.
Alors, même si les journées étaient longues, même si les défis étaient nombreux, je garde de cette période un sentiment de fierté et de gratitude. Fierté d'avoir contribué, à mon échelle, à cette belle aventure. Gratitude envers tous ces militants et ces citoyens qui m'ont offert des moments inoubliables.
En me remémorant cette période, une certitude s'impose à moi : la politique, c'est avant tout une histoire d'engagement, de passion et de rencontres. Et je suis fier d'avoir écrit, avec tant d'autres, une page de cette histoire en Haute-Garonne.