La journée avait commencé tôt, bien avant l'aube, pour nous, membres de l'équipe départementale de La République En Marche en Haute Garonne à la ville de Grenade, prés de Toulouse. Le Premier ministre Édouard Philippe venait en ville, et c'était à nous de veiller à ce que tout soit parfait pour sa visite. Je me trouvais au cœur de l'équipe en charge de la logistique, une responsabilité qui ne se prenait pas à la légère.
Des semaines auparavant, nous avions commencé à travailler sur ce projet. Trouver le bon lieu, choisir une salle adaptée à la capacité prévue tout en prenant en compte la nécessité d'un espace pour les médias, planifier les entrées et sorties pour assurer une fluidité dans les déplacements… La liste des tâches semblait interminable. Mais enfin, après des nuits de préparation, le jour J était arrivé.
Dès 6 heures du matin, notre équipe était sur le terrain. La salle avait déjà été préparée la veille, mais il restait encore des détails à régler : ajuster les lumières, tester le son, placer les chaises de façon optimale. Tandis que nous nous affairions, je ne pouvais m'empêcher de penser à l'importance de cette journée. Grenade avait l'opportunité de recevoir un acteur majeur de la scène politique française, et la pression était à son comble.
À 9 heures, la foule commençait déjà à se former à l'extérieur. On pouvait ressentir l'excitation, l'anticipation. Chacun voulait avoir une chance d'écouter le Premier ministre, de comprendre sa vision, ses idées. La sécurité, comme on pouvait s'y attendre, était massive. Des agents patrouillaient, communiquant entre eux par des oreillettes discrètes, les yeux balayant constamment la foule à la recherche de toute irrégularité.
À 10h30, Édouard Philippe est arrivé, avec son cortège et sa sécurité rapprochée. Son arrivée a été accueillie par des applaudissements chaleureux. Avant de monter sur scène, il s'est arrêté pour nous remercier, nous, l'équipe de La République En Marche. Il a souligné l'importance de notre engagement, rappelant que chaque effort, chaque détail comptait. Il nous a raconté quelques anecdotes sur ses précédents déplacements, évoquant avec humour les coulisses de ces grands événements.
Lorsqu'il est monté sur scène, le silence s'est installé. Sa voix, calme et assurée, a captivé l'assistance dès les premiers mots. Il a parlé de la France, de sa vision pour l'avenir, mais aussi de la nécessité de rester unis, en tant que nation, face aux défis à venir. Il a évoqué son respect pour les militants, ceux qui, jour après jour, œuvrent pour un idéal, souvent dans l'ombre, sans attendre de reconnaissance.
Il a également partagé quelques anecdotes plus légères, des moments de sa carrière qui l'ont marqué, ou qui ont simplement suscité un sourire. À plusieurs reprises, la salle a éclaté de rire, créant une atmosphère détendue malgré le contexte formel.
Après près d'une heure de discours, il a conclu par un vibrant appel à l'unité et à l'action, avant de descendre de l'estrade pour rencontrer et échanger avec les citoyens présents.
La journée s'est terminée par un buffet, où le Premier ministre, malgré son emploi du temps chargé, a pris le temps de discuter avec les militants, de prendre des photos et de signer quelques autographes.
En fin de compte, ce que je retiens le plus de cette journée, ce n'est pas seulement le discours du Premier ministre ou l'ampleur de l'événement. C'est le sens du dévouement, de la passion, de la conviction. C'est le rappel que chaque personne, peu importe son rôle, a la capacité de contribuer au bien commun, d'apporter sa pierre à l'édifice. Et c'est avec ce sentiment de fierté et d'espoir que nous, l'équipe de La République En Marche, avons quitté la salle ce jour-là, prêts à continuer notre travail